Fumisterie

Pourquoi faire appel à un expert ?

Indispensable au plaisir d’un bon feu de cheminée, la fumisterie repose sur des savoir-faire en constante évolution. Voici tout ce qu’il faut savoir sur cet art des conduits qui, à l’heure de la transition énergétique, retrouve une importance capitale.

Le fumiste : un spécialiste des conduits

Depuis leur apparition au XIe siècle, les cheminées fonctionnent avec des conduits permettant l’évacuation de la fumée. On peut donc dire que la fumisterie, qui consiste à créer et entretenir ces conduits de cheminée, est un art millénaire.

La plupart des appareils de chauffage à combustion actuels fonctionnent sur ce même principe. Pour leur fonctionnement, poêles à bois, à gaz ou au fioul, foyers fermés et chaudières nécessitent un conduit d’évacuation répondant à des normes précises. Construire, rénover et entretenir ces conduits sont des savoir-faire spécifiques que les professionnels de la fumisterie mettent en œuvre.

Les principaux savoir-faire de la fumisterie

Les conduits de cheminée

Le conduit de cheminée, qu’on appelle également un conduit de fumée, est le dispositif assurant l’évacuation de la fumée depuis l’appareil jusqu’au toit. C’est un élément-clé dont dépend une bonne partie des performances de l’appareil de chauffage.

C’est pourquoi sa réalisation selon les normes réglementaires s’appliquant à la fumisterie, son entretien régulier et sa rénovation sont essentiels. Le respect de ces points, combiné à un combustible et à un appareil performants, assurera confort, sécurité et économies d’énergie à l’utilisateur. Voilà pourquoi un conduit de cheminée doit être posé selon les règles de l’art.

Historiquement, les conduits de cheminée étaient maçonnés (pierre, brique, ciment, boisseau…), carrés ou rectangulaires, et intégrés aux murs de la maison.

L’arrivée des conduits de cheminée modernes circulaires en acier inoxydable a libéré les constructeurs de nombreuses contraintes en simplifiant l’installation des systèmes d’évacuation, et en les rendant plus sûrs, plus résistants, et donc plus durables.

Chaque énergie, chaque combustible a ses propres particularités et ses propres exigences. Entre un poêle à bois bûches dont les températures de fumées peuvent atteindre 450°C, et une chaudière gaz à condensation dont les fumées sont froides, les conduits ne vont pas être les mêmes.

Certains devront résister aux hautes températures de fumée, d’autres aux condensats, d’autres à l’humidité extérieure, etc. Le tout sans se dégrader (corrosion, perte d’étanchéité…) ni mettre en péril l’installation ou perdre leur capacité à évacuer correctement la fumée.

Si la nécessité d’allier un appareil performant, un combustible de qualité et un conduit certifié est un principe immuable en fumisterie, il convient néanmoins de maîtriser les règles de mise en œuvre.

La fumisterie ne s’improvise pas et requiert un savoir-faire et une qualification.

Source : www.poujoulat.fr/fr/article/le-glossaire/fumisterie